Ou bien, si le vent est suffisant, le cerf-volant va voler en dérivant vers l'arrière, et perdre simplement de la hauteur.
Manoeuvres compensatoires
Il y a plusieurs actions qui seront positives.
La première est de défaire l'ancrage s'il y en a un, et de prendre en mains le fil et le dévidoir.
La seconde est de ne pas rester à l'aplomb vertical du cerf-volant, mais de se déplacer sur le côté. Il est très important que lorsqu'il faudra rembobiner le cerf-volant ne se trouve pas au dessus de votre tête.
Ensuite, bien observer le cerf-volant, et dès que le fil devient peu tendu, le rembobiner. maintenant, vous allez être confronté à l'un des deux cas suivants:
Si le cerf-volant dérive vers l'arrière, l'angle de fil diminuant, laissez-le aller, seulement maintenir le fil pas trop mou. dès que l'angle de fil redevient normal, vers les 60°, il est possible de rembobiner plus vite pour maintenir le cerf-volant si le vent est insuffisant.
Si le cerf-volant se met à planer en allant contre le vent , laissez-le aller, marcher vers le côté, aussi rapidement et aussi loin que vous pouvez, en relâchant du fil, et jusqu'à une distance telle que le fil fasse maintenant un angle suffisant avec la direction du vent. 30° est bien, mais 15° peuvent suffire. A cet instant, rembobiner aussi vite que possible, courir en arrière si possible. Maintenant le cerf-volant va tourner et son nez venir vers vous. Il est alors possible de le contrôler, tout dépend de votre efficacité à rembobiner rapidement
Cerfs-volants recommandés
La plupart du temps, les cerfs-volants pour vents faibles ont de grandes surfaces de voilure, sont légers, et ont peu de traînée. Aussi, ils volent à des angles de fil importants
Il n'est pas recommandé d'avoir des cerfs-volants volant normalement à des angles de fil de plus de 60°. Le manque de traînée amène le cerf-volant trop vertical. Il ne volera pas en repartant vers l'arrière dans le vent lorsque le courant thermique s'estompera. Aussi, une modification de ces cerfs-volants pour accroître la traînée sera un avantage, pas un inconvénient.
Pour accroître la traînée, ce peut être une queue effilochée, ou une manche à air, ou des voilures de fuite flottantes, ou toute sorte de dérive tubulaire cousues sous le cerf-volant. Le moyen performant et fiable que je connaisse est la voilure flottante faite de petits triangles cousus ensemble par leurs pointe.
Lignes recommandées
- Bien sûr, les lignes les plus légères seront les plus performantes, et éviteront ou minimiseront le vol plané en avant, tout autant qu'ils le feront descendre moins rapidement.
- Cependant, par ce que le courant thermique ascendant peut être très fort, il est important de bien connaître la traction maximale du cerf-volant, et de prendre la ligne appropriée.
- Enfin, un matériau à plus faible élasticité est préférable, permettant de mieux ressentir les variations du vent sur le cerf-volant, et donnant une meilleure réponse du cerf-volant aux sollicitations du cerf-voliste.
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Bride spécifique
Le principe de cette bride est de déporter le poids de la ligne en arrière, plus proche du centre de poussée aérodynamique, facilitant au cerf-volant le maintien de l'angle d'incidence, le déplacement vers l'arrière quand le vent faiblit.
La bride est montée comme d'habitude. Un brin additionnel est placé entre l'anneau de bride et l'arrière du cerf-volant. Il comprend un élastique qui est tendu quand le cerf-volant vole normalement, et qui se rétracte vers l'arrière quand la tension sur la ligne diminue, notamment quand le cerf-volant plane horizontalement, la ligne pendue verticalement en dessous.
Faible incidence Vol normal
Ligne verticale Ligne inclinée
Elastique B contracté Elastique B tendu
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